Innovations technologiques
L’assistance robotisée s’inscrit dans l’évolution des techniques chirurgicales. Apparue dans les années 1970, la vidéo-chirurgie ou coeliochirurgie a trouvé ses applications urologiques en 1990, elle consiste à introduire dans la cavité abdominale une caméra et des instruments.
La robotique apporte la vision en 3D qui donne du relief à l’image et la précision du geste chirurgical grâce à sa démultiplication, à la mobilité distale des instruments, l’abolition des tremblements.
Sous contrôle de la vue l’ urétéroscopie souple permet d’explorer l’ensemble de l’uretère et de la cavité pyélo-calicielle (dans le rein).
La source laser au contact du calcul produit une fragmentation et une pulvérisation. Les fragments les plus gros peuvent être retirés.
Avec le même matériel urétéroscopie + laser on peut fragmenter les tumeurs superficielles de l’uretère et du bassinet.
MATÉRIEL
PATIENT EN SITUATION


IMAGE ENDO-URÉTÉRALE


Le laser en Urologie dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate n’est pas nouveau.
Il est apparu il y a une vingtaine d’années mais l’évolution technologique a permis d’augmenter sa puissance ainsi que sa maitrise.
Plusieurs sources laser sont adaptées au traitement de la prostate. Le laser GREEN LIGHT XPS 180 Watts , est utilisé en France depuis octobre 2010.
La photo-vaporisation prostatique à l’aide du laserGREEN LIGHT donne un résultat proche de la résection endoscopique prostatique classique, avec une moindre morbidité,
concernant essentiellement le saignement post-opératoire, on peut traiter les patients sous anti-coagulants (acide acétylsalicylique, clopidrogel) .
Le sondage post opératoire est raccourci à 48 h en principe.
Cette intervention peut, dans certains cas, être réalisée en ambulatoire.
Ses conséquences sur la sexualité sont minimisées : la fonction érectile n’est pas modifiée,
on observe très souvent une éjaculation rétrograde.
La qualité des mictions est améliorée d’emblée, et se poursuit au cours de la 1er année.
La vaporisation empêche l’analyse histologique, en cas de doute, elle est précédée d’une biopsie.
Les complications les plus fréquemment observées sont :
la rétention immédiate
la sténose uréthrale
l’infection urinaire
les impériosités dans 3 % des cas.
La vapo-résection laser de la prostate permet de simplifier les suites opératoires
et à partir de là de traiter les patients les plus fragiles.
C’est un progrès pour l’urologie.
Le premier lithotripteur a été proposé par DORNIER en 1980. Depuis, la technologie a progressé mais le principe reste le même :
sur un patient allongé avec un simple traitement antalgique, on repère le calcul par échographie ou radioscopie pour délivrer des ondes de choc électro-magnétiques.
Cette source d’énergie focalisée permet de fragmenter le calcul qui devra ensuite être éliminé par les voies urinaires.
La lithotriptie permet de traiter les calculs des reins mais aussi de l’uretère.
Une séance dure environ 45 mn, elle est réalisée en ambulatoire et peut être répétée si nécessaire.
La lithotriptie est le traitement de première intention du calcul car le moins invasif. Elle fait partie de l’arsenal thérapeutique de la lithiase avec maintenant l’urétéroscopie et le laser.